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Rôle du sens de l’effort dans le syndrome d’influence

Rôle du sens de l’effort dans le syndrome d’influence Dans le présent article, après avoir présenté les mécanismes neurocognitifs impliqués dans la production et la perception de l’effort moteur, nous nous interrogeons sur leur rôle possible dans l’agentivité, le processus cognitif par lequel un individu sait que c’est bien lui qui agit lorsqu’il agit. Nous suggérons qu’un agent se reconnaît comme l’initiateur de ses propres actes, avant tout, dans la mesure où il est capable d’appréhender consciemment l’effort qu’il fournit lors-qu’il agit. Nous présentons également des données expérimentales qui suggèrent que les patients schizophrènes ont une expérience consciente anormale de l’effort volontaire, combinée avec d’autres anomalies de la conscience des actes intentionnels, tout particulièrement ceux qui sont parfois amenés à croire fermement que certains de leurs actes ou pensées sont initiés par des forces étrangères à eux. Les données que nous exposons soutiennent les théories selon lesquelles les croyances délirantes sont une conséquence directe d’expériences perceptives conscientes anormales. http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png PSN Springer Journals

Rôle du sens de l’effort dans le syndrome d’influence

Lafargue, G.; Franck, N.
PSN , Volume 6 (3) – Aug 17, 2008
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12 pages

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References (94)

Publisher
Springer Journals
Copyright
Copyright © 2008 by Springer Verlag France
Subject
Medicine & Public Health; Behavioral Therapy ; Psychoanalysis ; Psychotherapy ; Psychopharmacology; Neuropsychology; Psychiatry
ISSN
1639-8319
eISSN
1955-2351
DOI
10.1007/s11836-008-0063-1
Publisher site
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Abstract

Dans le présent article, après avoir présenté les mécanismes neurocognitifs impliqués dans la production et la perception de l’effort moteur, nous nous interrogeons sur leur rôle possible dans l’agentivité, le processus cognitif par lequel un individu sait que c’est bien lui qui agit lorsqu’il agit. Nous suggérons qu’un agent se reconnaît comme l’initiateur de ses propres actes, avant tout, dans la mesure où il est capable d’appréhender consciemment l’effort qu’il fournit lors-qu’il agit. Nous présentons également des données expérimentales qui suggèrent que les patients schizophrènes ont une expérience consciente anormale de l’effort volontaire, combinée avec d’autres anomalies de la conscience des actes intentionnels, tout particulièrement ceux qui sont parfois amenés à croire fermement que certains de leurs actes ou pensées sont initiés par des forces étrangères à eux. Les données que nous exposons soutiennent les théories selon lesquelles les croyances délirantes sont une conséquence directe d’expériences perceptives conscientes anormales.

Journal

PSN – Springer Journals

Published: Aug 17, 2008

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