Get 20M+ Full-Text Papers For Less Than $1.50/day. Start a 14-Day Trial for You or Your Team.

Learn More →

Psychiatrie au-delà du Rhin-I: obsessions et compulsions dans la psychiatrie de langue allemande

Psychiatrie au-delà du Rhin-I: obsessions et compulsions dans la psychiatrie de langue allemande La notion d’obsession s’est forgée lentement en France comme dans les pays germanophones. Mais elle a trouvé, dans ces derniers pays, un statut plus autonome qu’en France (notamment grâce à Westphal qui en a donné une description exemplaire en 1877). Après la description de celui-ci, l’amplitude symptomatique de l’obsession a considérablement varié, allant jusqu’à s’étendre aux sphères intellectuelles, émotionnelles et motrices. Les rapports avec d’autres maladies varient en fonction des auteurs. Considérée comme dépourvue de base émotionnelle par Westphal, d’autres auteurs trouvent l’obsession fondée sur l’angoisse; les rapports sont étroits avec la mélancolie, plus lâches avec la paranoïa et l’hystérie. Après les bouleversements nosologiques dus à Kraepelin, à Bleuler et à Freud, la question s’est posée des rapports de la « névrose obsessionnelle » avec la « folie maniacodépressive », la schizophrénie, les troubles de la personnalité. Ces problématiques conservent aujourd’hui encore leur acuité. http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png PSN Springer Journals

Psychiatrie au-delà du Rhin-I: obsessions et compulsions dans la psychiatrie de langue allemande

PSN , Volume 8 (1) – Jan 13, 2010

Loading next page...
 
/lp/springer-journals/psychiatrie-au-del-du-rhin-i-obsessions-et-compulsions-dans-la-R3mT9KmP9J

References (50)

Publisher
Springer Journals
Copyright
Copyright © 2009 by Springer Verlag France
Subject
Medicine & Public Health; Behavioral Therapy ; Psychoanalysis ; Psychotherapy ; Psychopharmacology; Neuropsychology; Psychiatry
ISSN
1639-8319
eISSN
1955-2351
DOI
10.1007/s11836-009-0118-y
Publisher site
See Article on Publisher Site

Abstract

La notion d’obsession s’est forgée lentement en France comme dans les pays germanophones. Mais elle a trouvé, dans ces derniers pays, un statut plus autonome qu’en France (notamment grâce à Westphal qui en a donné une description exemplaire en 1877). Après la description de celui-ci, l’amplitude symptomatique de l’obsession a considérablement varié, allant jusqu’à s’étendre aux sphères intellectuelles, émotionnelles et motrices. Les rapports avec d’autres maladies varient en fonction des auteurs. Considérée comme dépourvue de base émotionnelle par Westphal, d’autres auteurs trouvent l’obsession fondée sur l’angoisse; les rapports sont étroits avec la mélancolie, plus lâches avec la paranoïa et l’hystérie. Après les bouleversements nosologiques dus à Kraepelin, à Bleuler et à Freud, la question s’est posée des rapports de la « névrose obsessionnelle » avec la « folie maniacodépressive », la schizophrénie, les troubles de la personnalité. Ces problématiques conservent aujourd’hui encore leur acuité.

Journal

PSNSpringer Journals

Published: Jan 13, 2010

There are no references for this article.