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Après une définition sommaire du plaisir et la présentation de l’autostimulation de récompense, intervient la description du système dopaminergique mésoaccumbique qui sous-tend l’un et l’autre, ainsi que l’énumération des circonstances propres à stimuler le fonctionnement de ce système de récompense. Le banquet est présenté comme un empilement de moyens suscitant un accroissement de la libération de dopamine dans la partie shell du noyau accumbens (l’aspect des mets, leur saveur, l’élévation de la glycémie, l’ascension de l’alcoolémie, le café, le carré de chocolat qui l’accompagne, le tabac…); tout comme le fait l’assouvissement du désir sexuel. En sens inverse, on peut, à partir de nombreux arguments, voir dans la dépression de l’humeur la conséquence d’une hypodopaminergie accumbique. Avec ce même système interprétatif, on peut considérer que le comportement toxicomaniaque correspond à un intense besoin de plaisir et à une grande paresse pour y accéder, faisant recourir au raccourci de l’inhalation, du reniflement, de l’ingestion ou de l’injection d’une drogue. La conclusion propose de réinvestir notre « sensorialité » pour accéder, avec de petits moyens, à de grands plaisirs.
PSN – Springer Journals
Published: Jan 4, 2008
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