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Perte de vision par traumatisme crânien fermé

Perte de vision par traumatisme crânien fermé Ophthalmologica 156: 377-384 (1968) Clinique ophtalmologique universitaire, Lausanne (Directeur : Prof. E. B. Streiff) P. S c h n e i d e r Des troubles fonctionnels notables et même la perte de la vi­ sion d ’un ou des deux yeux ne sont pas rares au cours des traum a­ tismes crâniens fermés. Leur fréquence est de 0,7 % selon Brandie, de 0,8 % selon Colas, Collet, Chavanne et de 3,5 % selon Streiff ('Turner 1,5 %). Si les lésions directes et ouvertes du nerf optique n ’offrent pas matière à discussion, il n ’en est plus de même des traumatismes indirectes dont le mécanisme est compliqué et la pathogénie encore discutée. Nos observations concernent 80 patients (62 hommes, 16 femmes, 2 enfants) avec un âge moyen de 39,5 ans. La courbe de fréquence selon l’âge des patients a présenté deux maxima, l’un vers 20 ans, l’autre étant situé entre 40 et 50 ans. 85 % de ces traumatismes ont été imputables à des accidents de la circulation, qui sont particulièrement fréquents avec les engins à deux roues (vélo, vélo­ moteur, moto, etc.). Le reste s’est partagé entre des chutes d’escaliers et des accidents. Les points d’impact se http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Ophthalmologica Karger

Perte de vision par traumatisme crânien fermé

Ophthalmologica , Volume 156 (5): 8 – Jan 1, 2010

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Publisher
Karger
Copyright
© 1968 S. Karger AG, Basel
ISSN
0030-3755
eISSN
1423-0267
DOI
10.1159/000305480
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Abstract

Ophthalmologica 156: 377-384 (1968) Clinique ophtalmologique universitaire, Lausanne (Directeur : Prof. E. B. Streiff) P. S c h n e i d e r Des troubles fonctionnels notables et même la perte de la vi­ sion d ’un ou des deux yeux ne sont pas rares au cours des traum a­ tismes crâniens fermés. Leur fréquence est de 0,7 % selon Brandie, de 0,8 % selon Colas, Collet, Chavanne et de 3,5 % selon Streiff ('Turner 1,5 %). Si les lésions directes et ouvertes du nerf optique n ’offrent pas matière à discussion, il n ’en est plus de même des traumatismes indirectes dont le mécanisme est compliqué et la pathogénie encore discutée. Nos observations concernent 80 patients (62 hommes, 16 femmes, 2 enfants) avec un âge moyen de 39,5 ans. La courbe de fréquence selon l’âge des patients a présenté deux maxima, l’un vers 20 ans, l’autre étant situé entre 40 et 50 ans. 85 % de ces traumatismes ont été imputables à des accidents de la circulation, qui sont particulièrement fréquents avec les engins à deux roues (vélo, vélo­ moteur, moto, etc.). Le reste s’est partagé entre des chutes d’escaliers et des accidents. Les points d’impact se

Journal

OphthalmologicaKarger

Published: Jan 1, 2010

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