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NOTE SUR LE PREMIER ARRÃT DE LA COUR AFRICAINE DES DROITS DE LâHOMME ET DES PEUPLES GUY-FLEURY NTWARI â «Câest un petit pas pour la Cour africaine des droits de lâhomme et des peuples, mais un bond de géant pour le système africain de protection des droits de lâhomme» En paraphrasant ainsi Neil Armstrong â toute proportion gardée, on résume les sentiments mitigés quâinspire lâarrêt rendu par la Cour africaine des droits de lâhomme et des peuples (ci-après, la Cour africaine), le mardi 15 décembre 2009. Premier arrêt dâune Cour qui, après 5 ans dâexistence,1 nâa eu aucune activité judiciaire, lâarrêt Yogogombaye est appelé à compter dans les annales judiciaires africaines. Pour autant, on se gardera de tomber dans lâeuphorie à lâanalyse de lâéconomie générale de lâarrêt. Les faits de lâaffaire, tels que présentés par la Cour, peuvent être résumés ainsi. Lâinstance a été introduite par M. Michelot YOGOGOMBAYE, de nationalité tchadienne, contre la République du Sénégal, en date du 18 août 2008, «en vue du retrait de la procédure actuellement diligentée par la République et lâEtat du Sénégal en vue dâinculper, juger et condamner le sieur Hissein Habré, ex-chef dâEtat tchadien actuellement réfugié à Dakar au Sénégal».2
African Journal of International and Comparative Law – Edinburgh University Press
Published: Sep 1, 2010
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